LES JOYAUX

 Cette nuit une nouvelle étoile est née,

 Hélas un ami nous a abandonné.

 Un être cher aux pensées sans pareil,

 Mais lui était monté la veille.

 Dans cet océan de couleurs et de pierreries

 Des rivières de joyaux ne cessent de briller, tellement on y vit

On dit souvent que lorsque quelqu'un meurt,

A l'instant, une nouvelle étoile se crée

On dit aussi que le défunt fera de sa demeure

Un lieu où tout reste illuminé.

Sur mes joues, des rivières de diamant ruissellent

Dans le noir, les étoiles semblent si lumineuses

Ce soir, la nuit est pourtant si belle

Mais que je suis malheureuse

Alors pour apaiser ma peine, j'imagine


Que dans haut tu m'aperçois, et que tu me feras un signe.

Est-ce une vie ?

L'enfant des rues

Dans cette grande misère

Qu'est celle des bidonvilles

Essaie de vivre

L'enfant qui à demi-nu

Traine sans but précis  et erre

Autour des grandes villes

Mais la pauvreté s'y fait ressentir

L'enfant abandonné et pauvre

 Ne marche pas  pour vivre

Il essaie de vivre pour se nourrir

Mais il ne pense pas  à mourir

L'enfant affamé mendie

Pour gagner sa vie

Il survit en milieu

Hostile, mais son chagrin

Ne se laissera pas transparaître

Sa vie et lui n'ont  pas d'avenir

L'enfant qui n'a pas de souvenir

Ici ne vit pas

Il ne cherche qu'à survivre

Sa vie n'est pas combat

Mais plutôt une lutte sans fin

Dont lui seul en a le destin.

La conception du poête

 
Un matin ,à l'aube

Un poête écrit une ode

Il pose sa main sur le papier

Et écrit de façon innée

Des rîmes sans intérêts

LES MURS

Un matin, dans la rosée
Des murs se sont érigés

Ils furent construit en une nuit
Car beaucoup de l'autre côté s'étaient enfuis

Durant un temps, ils mesuraient peu
Par endroit, quelque mètre ou deux

Au départ, ils n'étaient fait que de fer
Mais bientôt des palissades sortirent de terre
Des tours de surveillance, braquées
Mitrailleuses et projecteurs sur tout ceux qui passaient

De notre côté, un grand fossé
Avait été creusé pour empêcher

les hommes libres de passer de l'autre côté

LES PETITES CHOSES


 Ces petites choses portent des armes de fer,

 Mais les armures de ces soldats ne sont pas d'acier.

Oui hélas leurs misérables carapaces ne sont que de chair

Ne pouvant rien faire contre les obus et mortiers.

Envoyées en première ligne, ils sont cibles faciles et idéales

L'ennemi sera sans pitié, la bataille bien inégale.

 Ces choses, le fusil a la main

 Ne seront pas là pour faire le bien .

 Aucun d'eux ne sera jamais un jour acteur ou médecin

 Car leur destin est maintenant sans lendemain.

Ils ne sont que misérables chairs à canon

Marchandises faciles à troquer au pays du coton

Analphabète, ils foncent, se battent sans comprendre

Ils n'ont jamais eu le temps d'apprendre


Qu'aujourd'hui il y a des lois qui interdisent cela.